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Voici une histoire qui incorpore les signes de ponctuation demandés : « ! ? : ; »
Elle se promenait dans le parc ; le soleil brillait, et les enfants riaient. Soudain, un bruit bizarre attira son attention : « Mais qu’est-ce donc ? » s’exclama-t-elle, curieuse. Elle s’approcha lentement ; derrière un buisson, elle découvrit une petite boîte décorée. « Qui l’a perdue ? » pensa-t-elle, avec un mélange d’excitation et de surprise. Elle l’ouvrit : à l’intérieur, un petit message était écrit : "Cher découvreur, voici le trésor de la joie !!" Alice, assise auprès de sa sœur sur le gazon, commençait à s’ennuyer de rester là à ne rien faire ; une ou deux fois elle avait jeté les yeux sur le livre que lisait sa sœur ; mais quoi ! pas d’images, pas de dialogues ! « La belle avance, » pensait Alice, « qu’un livre sans images, sans causeries ! »
Dans le même genre de pression à exercer sur un éditeur, pourquoi ne pas demander aux éditeurs de polices de fournir des signes de ponctuation correctement espacés ?
NON !!! Surtout pas !!! Vous voyez pourquoi… (?). Non… ?!
En outre, le jeu sur les espaces antérieures des signes de ponctuation a toujours été un procédé de justification très subtil ! […]
Si nous devions exercer une pression, je la verrais bien en sens inverse… En effet, certaines polices introduisent davantage de blanc à gauche des ponctuations hautes, d’autres s’en gardent bien… Dans Fontographer ou un logiciel similaire, comparez les points d’interrogation et d’exclamation en Times et en Palatino… En Times, ils sont légèrement décalés vers la droite et ménagent une solide approche à gauche, en Palatino ils sont strictement centrés et les approches sont faibles. Cela explique bien des choses…
Le léger blanc intégré ne fait l’affaire que des typographes anglo-saxons (et de leurs émules mondialisés…). Pour nous, il ne fait qu’augmenter stupidement la valeur des fines… Quant aux immenses insécables engendrées par les logiciels de traitement de texte, elles sombrent dans la caricature… S’il y a une pression à exercer, c’est bien celle-ci : imposer la présence de fines dans tous les logiciels traitant peu ou prou des textes… Qu’un machin aussi puissant que Word n’en dispose pas est un scandale… un scandale dangereux, car ils n’ont pas tout à fait tort tous ceux qui trouvent que ces prétendues « espaces françaises » avant les ponctuations hautes sont ridiculement grandes… De là à préférer les rustiques conventions des autres…
Voici une histoire qui incorpore les signes de ponctuation demandés : « ! ? : ; »
Elle se promenait dans le parc ; le soleil brillait, et les enfants riaient. Soudain, un bruit bizarre attira son attention : « Mais qu’est-ce donc ? » s’exclama-t-elle, curieuse. Elle s’approcha lentement ; derrière un buisson, elle découvrit une petite boîte décorée. « Qui l’a perdue ? » pensa-t-elle, avec un mélange d’excitation et de surprise. Elle l’ouvrit : à l’intérieur, un petit message était écrit : "Cher découvreur, voici le trésor de la joie !!" Alice, assise auprès de sa sœur sur le gazon, commençait à s’ennuyer de rester là à ne rien faire ; une ou deux fois elle avait jeté les yeux sur le livre que lisait sa sœur ; mais quoi ! pas d’images, pas de dialogues ! « La belle avance, » pensait Alice, « qu’un livre sans images, sans causeries ! »
Dans le même genre de pression à exercer sur un éditeur, pourquoi ne pas demander aux éditeurs de polices de fournir des signes de ponctuation correctement espacés ?
NON !!! Surtout pas !!! Vous voyez pourquoi… (?). Non… ?!
En outre, le jeu sur les espaces antérieures des signes de ponctuation a toujours été un procédé de justification très subtil ! […]
Si nous devions exercer une pression, je la verrais bien en sens inverse… En effet, certaines polices introduisent davantage de blanc à gauche des ponctuations hautes, d’autres s’en gardent bien… Dans Fontographer ou un logiciel similaire, comparez les points d’interrogation et d’exclamation en Times et en Palatino… En Times, ils sont légèrement décalés vers la droite et ménagent une solide approche à gauche, en Palatino ils sont strictement centrés et les approches sont faibles. Cela explique bien des choses…
Le léger blanc intégré ne fait l’affaire que des typographes anglo-saxons (et de leurs émules mondialisés…). Pour nous, il ne fait qu’augmenter stupidement la valeur des fines… Quant aux immenses insécables engendrées par les logiciels de traitement de texte, elles sombrent dans la caricature… S’il y a une pression à exercer, c’est bien celle-ci : imposer la présence de fines dans tous les logiciels traitant peu ou prou des textes… Qu’un machin aussi puissant que Word n’en dispose pas est un scandale… un scandale dangereux, car ils n’ont pas tout à fait tort tous ceux qui trouvent que ces prétendues « espaces françaises » avant les ponctuations hautes sont ridiculement grandes… De là à préférer les rustiques conventions des autres…
EXEMPLE (abréviations)
Au XXIe siècle Mme Bouffier et le Dr Palatino de l’URSS ont fumé un gros pétard devant les CRS !
L’alphabet français comprend aujourd’hui 42 lettres (et non 26) :
a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u v w x y z
à â é è ê ë î ï ô ù û ü ÿ ç æ œ
En français, le u accent grave n’apparaît que dans le seul mot où ; le u tréma est très rare et n’apparaît que dans des mots anciens ou d’origine étrangère (capharnaüm, Bienvenüe, etc.).
Le y tréma ÿ est attesté dans des noms propres (L’Haÿ-les-Roses) ou des noms communs issus de noms propres (aÿ, un champagne).
Œ et œ ne sont pas de simples ligatures esthétiques ; on ne peut pas faire de remplacement systématique de oe par œ (penser à « nœud coercitif »).
Le digramme æ (en romain æ) est dans la liste car lui correspondent quelques mots d’origine étrangère (ægagropile, philæ, etc.) et des noms de lieux.
À noter que ñ et ö ne sont pas français, même si, dans certains dictionnaires français, on commence à trouver les orthographes « cañon », « angström » ou « maelström ».
Chaque lettre doit pouvoir être utilisée sous trois formes, par exemple « aAA », c’est-à-dire :
- En minuscules (ou « bas de casse ») ; exemple : abéçô.
- En majuscules (ou « capitales ») ; exemple : ABÉÇÔ.
- En petites capitales. Exemple : ABÉÇÔ.
Ce sont, en gros, des minuscules ayant des allures de capitales.<span class=‘scap’>abéçô</span>
. Elles servent à écrire des sigles, les noms d’auteurs dans les bibliographies et certains éléments de structure (dialogues de théâtre, articles de loi, etc.).
Il est très important d’utiliser ces caractères accentués qui font partie de la culture française. Hélas, on ne trouve pas toujours tous ces caractères « directement » sur les claviers de machine à écrire ou d’ordinateur (on tape, par exemple, ^o pour obtenir ô ; quant à É…). Mais tous ces caractères français existent dans les fontes et il n’y a aucune raison (sauf ignorance ou flemme) de ne pas les utiliser.
Exercice.
Saisissez le pangramme suivant (en minuscules puis
en petites capitales) avec votre traitement de texte préféré.
Dès Noël où un zéphyr haï me vêt de glaçons würmiens, je dîne d’exquis rôtis de bœuf au kir à l’aÿ d’âge mûr & cætera !
Dès Noël où un zéphyr haï me vêt de glaçons würmiens, je dîne d’exquis rôtis de bœuf au kir à l’aÿ d’âge mûr & cætera !
Si vous n’y arrivez pas, changez impérativement de système…
Alice, assise auprès de sa sœur sur le gazon, commençait à s’ennuyer de rester là à ne rien faire ; une ou deux fois elle avait jeté les yeux sur le livre que lisait sa sœur ; mais quoi ! pas d’images, pas de dialogues ! « La belle avance, » pensait Alice, « qu’un livre sans images, sans causeries ! »
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Styles éditables et la fine by André Vincent (@Andr-Vincent)
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